Dans son rapport sur la SPL Lyon-Part-Dieu, la Chambre régionale des comptes (CRC) fait état d'une "gestion interne globalement satisfaisante", et "de ressources humaines gérées de façon transparente, avec une masse salariale et des avantages au personnel contenus".
En revanche, la chambre note un manque de transparence.
"La nature partenariale du projet a conduit à un manque de transparence dans le choix de Vinci pour la restructuration de la place Béraudier," rapporte la Chambre régionale des comptes.
Ainsi, le projet de restructuration du pôle d’échange multimodal de la Part-Dieu, comprenait initialement l’opération "parking place basse". Cette opération a finalement été réalisée par la société Vinci (à travers sa filiale SCCV To Lyon).
"Le contrôle de la chambre n’a pas permis de comprendre comment cette société a pu inclure dans son projet de construction et de tour de bureaux la réalisation de l’opération parking place basse."
L'enquête de la chambre a porté sur les exercices 2014 à 2021, qui étaient placés successivement sous la présidence du conseil d'administration des maires de Lyon, Gérard Collomb, puis Grégory Doucet.
Ce montage juridique a été justifié par la SPL par le fait que l’opération To-Lyon reposait sur une "co-construction avec un investisseur privé". Il n’en est pas moins "contestable", selon la chambre, dès lors qu’une partie des ouvrages a vocation à être utile à la collectivité.
Pas de commentaires du côté de la Ville de Lyon
Le conseil municipal de Lyon du 28 septembre a pris acte en séance publique de la communication du rapport de la Chambre régionale des comptes sur la SPL Lyon-Part-Dieu.
Le rapport n'a pas suscité de commentaires des élus, majorité comme opposition.