AccueilActualitésLiaison Lyon-Turin : le Comité pour La Transalpine marque des points

Liaison Lyon-Turin : le Comité pour La Transalpine marque des points

Conforté par les dernières déclarations du ministre des Transports, le Comité pour la Transalpine pousse pour que le Lyon-Turin ne prenne plus de retard.
Paolo Foietta, président de la CIG (à gauche) et Jacques Gounon, président de La Transalpine (au centre), écoutent l'intervention de Manuela Rocca (directrice développement durable TELT)
@Comité pour La Transalpine - Paolo Foietta, président de la CIG (à gauche) et Jacques Gounon, président de La Transalpine (au centre), écoutent l'intervention de Manuela Rocca (directrice développement durable TELT)

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Cette année, à l’occasion de son assemblée générale, qui s’est tenue vendredi 23 juin à Lyon, le Comité pour La Transalpine, qui milite pour la création du Lyon-Turin, avait matière à se réjouir.

La Transalpine peut compter sur le soutien de l'Etat et de la Région

Si la Commission intergouvernementale franco-italienne, organisée la veille dans la capitale des Gaules, n’a pas apporté de certitudes supplémentaires, les débats ont cependant été rythmés par deux actualités récentes particulièrement fortes.

À commencer par les propos de Clément Beaune, le ministre des Transports, qui s’était exprimé quelques jours plus tôt, pour affirmer la volonté de l’État de mener à bien le projet de nouvelle liaison ferroviaire Lyon-Turin.

Mieux encore, il s’est exprimé très clairement sur la question stratégique des accès au tunnel de base, assurant que l’État "est prêt à consacrer 3 milliards d'euros aux travaux dédiés à cette partie du chantier. Tous les crédits nécessaires sont prévus dans les budgets 2023, 2024 et au-delà." Une prise de position qui balaie, dans l’esprit des défenseurs du projet, toute crainte de recul.

Dans le même temps, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, par la voix de son président, a confirmé sa volonté de participer au financement du projet. En revanche, Laurent Wauquiez n’entend pas s’engager pour plus du tiers de la part totale des collectivités locales.

Lyon-Turin : les études APD, une priorité pour la Transalpine

Quelles que soient les clés de répartition du financement des travaux, une décision doit en revanche être prise impérativement cet automne pour assurer le lancement des études APD (Avant-Projet Détaillé). "Sans la réalisation de ces études, la DUP (NDLR : déclaration d'utilité publique) entourant le projet sera caduque en 2028", explique Stéphane Guggino, Délégué général de la Transalpine.

Une urgence d’autant plus forte, que le montant de ces études, estimé entre 100 et 150 millions d'euros, pourrait être pris en charge à hauteur de 50 % par l’UE, lors du prochain round de subventions de l’Europe. "À condition que le dossier soit déposé avant le 15 janvier prochain", précise Stéphane Guggino.

Avant de rappeler que la partie française n’avait pas déposé de dossier l’année dernière, dans le cadre de l’appel à projets MIE (Mécanisme pour l’Interconnexion en Europe), alors que les Italiens viennent d’obtenir par ce biais un financement de 44,5 M€ pour la modernisation de leurs voies d’accès.

Une enquête d’opinion en faveur du Lyon-Turin

La présentation d’une enquête d’opinion, réalisée au mois de mai par l'Ifop, a constitué le deuxième motif de satisfaction des membres du Comité pour La Transalpine. Alors qu’elle relevait jusque-là du ressenti, l’analyse sur la perception et l’adhésion des populations riveraines à l’égard du projet repose aujourd’hui sur une véritable étude. Et ses conclusions semblent sans appel.

"Au terme de l’enquête, il apparait que 81 % des personnes interrogées dans les huit départements de Rhône-Alpes sont favorables au projet", fait remarquer le délégué général de la Transalpine. Cette adhésion transcende les positions politiques, puisque les personnes se déclarant proches du parti communiste et du parti socialiste, mais aussi d’EELV et de la France Insoumise, se prononcent à plus de 80 % en faveur de la liaison.

Pour valider leur position, les défenseurs du projet rappellent, par ailleurs, que ni l’Italie ni l’Europe ne veulent entendre parler d’une solution alternative. "Un deal a été signé avec l’Italie et l’Union Européenne ; nous devons le respecter", trancheStéphane Guggino.

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