Le président de la Fédération BTP Savoie, David Gandaubert, s’est entretenu avec le Préfet afin de trouver des mesures d’urgence pour que l’activité du BTP, dans le secteur mauriennais, ne soit pas dans l’obligation d’avoir recours au chômage technique, après l'éboulement du 27 août.
Eboulement en Maurienne: la Fédération BTP Savoie veut des dérogations
"Ces propositions ont été claires, précise la Fédération BTP Savoie. Demande d’ouverture de créneaux horaire matin et après-midi sur l’A43 pour les camions de plus de 19 tonnes afin d’assurer le transit ; à défaut, obtenir des dérogations, pour les entreprises du BTP, pour faire passer sur la déviation des camions de plus de 19 tonnes afin de maintenir l’activité."
La première solution n’a pu être retenue par le Préfet, pour des raisons de coordination avec les travaux en cours de sécurisation de l’A43 qui se font par héliportage. "Néanmoins, nous sommes toujours en négociation sur la partie des dérogations."
Les entreprises présentes sur des chantiers en Maurienne rencontrent des difficultés d’approvisionnement en matériel et carburants. Les chantiers ne peuvent pas commencer et du chômage technique est envisagé.